La Presse en a parlé :

« TUBASONG » Théâtre du Renard, mars - avril 1996
Femme orchestre
(...) Une rencontre captivante que celle d’Annie Papin avec les tubas du groupe Tubapack, un mariage insolite mais réussi entre la voix puissante de l’artiste et la mélopée langoureuse des instruments à vent. D’autant que le répertoire respire la qualité (...). Alors, c’est avec gourmandise que nous savourons les airs célèbres de « l’Opéra de quat’sous » et de « Happy end », les morceaux extraits de « La Marie Galante » et les refrains composés par Weill à Broadway lors de son exil américain. Qu’elles soient interprétées en anglais, en allemand ou en français, toutes ces chansons nous enveloppent d’une aura particulière grâce à la fabuleuse voix d’Annie Papin accrochée, telle une équilibriste talentueuse, aux tubas de Marc Steckar. Un moment envoûtant.
Y.L - L’HEBDO

Innovant dans leurs arrangements musicaux et dans l’orchestration des mélodies de Kurt Weill, Tubapack (4 tubas, un piano et une batterie) recrée un univers aux harmonies sensuelles d’une profonde beauté, dialoguant avec la voix d’Annie Papin, qui se fond au cœur des cuivres, comme de l’or qui coulerait pour inventer un nouvel alliage musical.
S.Z - PANORAMA DU MEDECIN

J’ai fait l’autre soir au Théâtre du renard une bonne rencontre : le groupe Tubapack et la voix tour à tour profonde, sensuelle, gouailleuse ou tranchante d’Annie Papin, chanteuse et comédienne passionnée de Kurt Weill.(...)
L’oreille ravie perçoit distinctement, et pourtant entrelacés dans un dialogue subtil, l’orchestre qui mêle fanfare populaire et rythmes de jazz, et la voix douce et ciselée de la chanteuse. (...)Une heure et demie de spectacle, un moment de plaisir.
M.M.M - ROUGE

Annie Papin dit qu’il y a chez Kurt Weill « une telle variété de couleurs, de rythmes, de rêves, que la meilleure manière de lui rendre hommage (était) d’explorer un nouveau champ sonore ». De sa rencontre avec le musicien de jazz MarcSteckar (...) naît l’idée de ce Tuba Song . A la chanteuse incombe le devoir de déstructurer le halo de mystère brechtienqui entoure les chansons de Weill. (...) Aux tubas revient la tâche de déshabiller les mélodies, d’en révéler les squelettes. Le montage permet de décortiquer les personnalités successives de Kurt Weill avec netteté : le compositeur allemand de Mahagonny, heurté, militant de l’ailleurs pris comme échappatoire de la misère, l’exilé en transit en France, l’américain langoureux et étiré, imprégné des comédies musicales de Broadway. Les tubas sont impeccables, la chanteuse excelle dans ce dernier registre.
Véronique Mortaigne - LE MONDE

On pouvait voir au Théâtre du Renard un très bon spectacle tiré des songs de Kurt Weill, dont la musique et les thèmes sont souvent détournés en spectacle vulgaire par des interprétations « intellectuelles » qui n’en saisissent pas le contenu populaire. Cette production, en revanche, avait le mérite d’être très sobre, mettant en valeur les mélodies par l’emploi du tuba, bienvenu dans ce cadre grâce aux arrangements (....)La voix d’Annie Papin se prêtait bien, particulièrement en allemand, à la musique de Kurt Weill.
Carole Duchamp - JAZZ HOT
L'amour Farçi